Les métiers d’Art ont de l’avenir !

Le 8 décembre 2015, se tenait dans les superbes salons du Ministère de la Culture et de la Communication, la cérémonie de remise des titres de Maître d’Art sous l’égide de Fleur Pellerin.

Depuis 20 ans , 124 Maîtres d’Art ont été ainsi nommés et ont accompagné, formé initié des élèves qui à leur tour deviendront des maîtres de la matière et de la haute-facture, assurant ainsi la préservation de notre patrimoine et de nos savoir-faire.

Fleur Pellerin a inscrit ces métiers d’Art dans la loi « Liberté de création, architecture et patrimoine » portée cet automne au Parlement, afin de les promouvoir et en lien avec les services du ministère chargé de l’artisanat, de l’industrie et de la formation professionnelle. Cette initiative très prometteuse devrait se concrétiser dès le premier semestre 2016.

Une étude rendue possible par la contribution et le soutien de la fondation Bettencourt Schueller a fait apparaître la nécessité de consolider le statut de l’élève par le biais du contrat d’apprentissage ou de travail. En effet le parcours de formation doit être plus ouvert, la durée de formation modulée, l’accès aux stages simplifié, la mobilité et l’expertise d’autres acteurs comme les Compagnons du Devoir plus largement développés. Et ceci aussi bien sur le plan national qu’international.

Car nos métiers d’Art sont réputés dans le monde entier et à ce titre sont un maillon important dans la création et le maintien d’un tissu économique viable.

Il reste à faire connaître aux jeunes, tous ces métiers (héliograveur, fabricant de papier, conservateur/restaurateur d’objets en cuir, facteur/restaurateur d’orgues, couvreur en chaume, marqueteur de pierres dures, tabletier/éventailliste, souffleur de verre, gainier/doreur sur cuir…) par une communication grand public, mais aussi le biais des Ecoles d’Art, les salons professionnels, les réseaux d’étudiants, les médias…

Outre le talent  de ces élèves il faut aussi qu’ils puissent avoir accès à des outils de marketing et de gestion, afin que ces métiers soient profitables et exportables.

Aujourd’hui la visite d’entreprises et d’ateliers est en pleine expansion, cette curiosité suscite des vocations qu’il faut accompagner et consolider dans un cadre contractuel robuste entre l’institution et le tandem maître-élève.

C’est une commission d’experts qui est chargée du suivi pédagogique et de l’évaluation de la formation des élèves : l’Institut National des Métiers d’Art (INMA)

Visitez leur site pour en savoir plus et découvrir des métiers de passion.

« Choisissez un métier que vous aimez et vous n’aurez pas à travailler un seul jour de votre vie  » (Confucius)

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